
Aujourd'hui réfugié en Russie, M. Snowden évoque la surveillance des communications, « inefficace pour stopper le terrorisme », avant de questionner le président russe : « Est-ce que la Russie enregistre, stocke ou analyse les communications de millions d'individus ? ».
« J'AI TRAVAILLE POUR UN SERVICE D'ESPIONNAGE »
M. Poutine, ancien fonctionnaire du KGB, commence sa réponse par un trait d'humour : « M. Snowden, vous êtes un ancien espion. J'ai travaillé pour un service d'espionnage. Nous allons donc pouvoir parler le même langage. » Puis le président russe promet que son pays n'utilise pas les mêmes méthodes que les USA :
« Nos agents sont contrôlés par la loi. Il faut obtenir une autorisation de justice pour surveiller quelqu'un individuellement. Nous n'avons pas d'autorisation de faire des écoutes globales de la population et nos lois ne le permettraient pas. »
A la fin de sa réponse, il répète son analyse tout en étant plus flou : « Nous ne faisons pas de contrôle global de la population. J'espère que nous ne le faisons pas. [...] Nous n'avons pas autant d'argent que les Etats-Unis. »
Des déclarations à relativiser. Avant les JO de Sotchi, The Guardian avait mis en lumière l'existence d'un système de surveillance baptisé « Sorm » et permettant au FSB, le service de sécurité russe, d'espionner les athlètes et les visiteurs.
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