
Le directeur de cabinet du président Ali Bongo, Maixent Accrombessi, se souviendra de son passage estival à Paris. Alors qu’il s’apprêtait à quitter la capitale, il a été interpellé par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIF) dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 9 juillet 2007 pour « corruption d’agent public étranger » et « blanchiment », comme l’a révélé Jeune Afrique.
Placé en garde à vue à Nanterre, il s’explique depuis neuf heures ce matin sur un vieux contrat, datant de la fin de l’année 2005, passé entre la société française Marck, spécialisée dans la confection d’uniformes militaires, et le ministère de l’intérieur gabonais, pour un montant de 7 millions d’euros.
Une ancienne salariée de Marck, alors chargée de l’export pendant la période concernée par le contrat, était elle aussi entendue en garde à vue.
Selon une source très proche de la famille, Maixant Accombessi est libre depuis 20h, heure française après l intervention du président Ali Bongo. Le directeur de cabinet est rentré chez lui à Paris. Le gouvernement gabonais a fait un communiqué dont seneweb a obtenu une copie.
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