« Ils reviennent avec un Islam bizarre teinté de wahhabisme et deviennent la proie à certaines perceptions terroristes. Ceci est évitable si dans nos écoles, nous parvenons à ficeler des programmes d’enseignement-apprentissage adéquats qui sont en mesure de former des hommes et des femmes doués, raisonnés et compétents ». C’est dans ce cadre qu’il a créé, souligne-t-il, des centres d’excellence à Dakar Mbao, Bambey et Touba. Venu inaugurer celui de Touba, Mansour Kama, à la tête d’une forte délégation composée de plusieurs de ses collaborateurs, s’est offusqué des termes nouveaux créés du genre « islam modéré et Islam de guerre ». Pour lui, l’Islam ne saurait avoir deux facettes. D’où la nécessité, dit-il, de renforcer l’initiative de Serigne Mame Mor Mbacké.
Ainsi s’est-il engagé à signer un contrat de partenariat et de coopération avec les centres d’excellence d’Al Azhar et a même invité d’autres organisations comme l’UNACOIS et le CES à venir rejoindre ce type de partenariat. Mansour Kama souhaite d’ailleurs que les parties concernées envoient dare-dare des mandataires censés élaborer la feuille de route, avant de demander que des réunions périodiques se tiennent dans les plus brefs délais.
L’hôte de Al Azhar de promettre du matériel, la prise en charge de frais de stages à certains étudiants. « J’aimerais aussi que vous nous fassiez profiter de la qualité de vos étudiants si jamais ils terminent leurs études », déclare le patron du patronat sénégalais.
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