
Les étudiants de l’Université Gaston Berger se sont défoulés sur le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) qui a demandé la dissolution de la Coordination des étudiants de Saint-Louis.
En conférence de presse, ce vendredi matin, au sein du campus social, les membres de la représentation des étudiants de Sanar ont fait savoir que «s’il y a une structure syndicale qui mérite d’être dissoute, c’est bien le SAES qui a brûlé aux yeux de toute la population sénégalaise une loi nationale».
Pour rappel, le 2 février 2015, les syndicalistes, membres de la section Saint-Louis du SAES, dénonçant le vote de la loi cadre sur les universités publiques qu’ils ont jugé inopportun et «injuste», avaient incinéré sur l’esplanade Léopold Sédar Senghor de l'UGB plusieurs exemplaires de ce texte législatif à l’instar de leurs collègues des autres universités du pays.
Revenant par ailleurs sur les évènements de lundi dernier, ces étudiants ont rappelé que dans une logique de résoudre pacifiquement les problèmes des étudiants, «la CESL a rencontré le gouverneur de la région de Saint-Louis en présence du recteur, du directeur du CROUS, du Préfet, du commandant de la Légion Nord, du commissaire central et leurs collaborateur». «Nous osons espérer donc que suite à cette rencontre, nos revendications seront diligentées dans les meilleurs délais», ont-ils déclaré, appelant leurs camarades «à resserrer les rangs pour préserver l’intérêt général, en réitérant (leur) engagement pour la cause de l’étudiant».
«Toutefois, ont fustigé les étudiants, malgré les 48 heures de cessation d’activités pédagogiques non renouvelables décrétées lundi sous forme d’alerte, la fosse septique a continué de se déverser même dans le restaurant rendant le campus invivable. La CESL a donc décidé de convoquer de nouveau la base à une Assemblée générale pour statuer sur la situation.»
Une encontre au cours de laquelle, il a été décidé de descendre sur la nationale pour se faire entendre, mais aussi de «prélever symboliquement une partie des eaux usées qui se déversent devant nos portes et nos restaurants et la verser devant les portes des autorités sous forme de protestation».
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