
"Des poètes à la dimension de Senghor, c'est difficile mais c'est possible." Telle est la conviction de Soukeyna Dia, élève en classe de seconde au lycée Ibou Diallo. Elle a fait cette déclaration à la fin d'un atelier de quatre jours sur l'écriture poétique organisé par le centre culturel régional en collaboration avec l'écrivain chercheur Nfally Diaïté Kaba, fondateur de l'institut de recherche et d'édition (IRE).
Cet atelier qui s'inscrit dans le cadre de la Quinzaine de la francophonie et de la journée internationale du Livre, célébrée le 23 avril, vise à former une nouvelle génération de poètes dont les meilleures productions seront compilées dans une anthologie.
"La bonne crème poétique décelée au cours de ces quatre jours d'exercices nous donne l'espoir que nous réussirons le pari d'offrir au monde littéraire et intellectuel une œuvre d'art de qualité" a déclaré Nfally Diaïté.
Pour Aliou Kéba Badiane, le directeur du centre culturel régional, cet atelier entre dans le cadre de la promotion de la lecture et de l'écriture pour mieux booster les résultats scolaires. Il informe que les meilleures productions seront primées pour motiver les élèves à revenir aux fondamentaux des apprentissages c'est-à-dire lire et écrire.
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