
Les 144 cas de grossesse enregistrés en milieu scolaire dans les années précédentes ont éperonné la volonté des autorités scolaires à installer dans les écoles des instances de prévention à la vulnérabilité, à la déperdition et à l’abandon des filles. C’est dans cet esprit d’œuvrer pour le maintien et la réussite des filles qu’est né le projet genre et santé. Lundi dernier, les deux cents jeunes filles du Cem3 et du Cem Fodé Kaba Doumbouya, situés dans la commune de Sédhiou, ont réuni la communauté éducative.
Elles ont promis au gouverneur de région, à l’inspecteur d’académie, aux principaux, aux parents et à l’ensemble de la communauté éducative de terminer leurs études sans tomber en état de grossesse. Mais pour réussir le pari, elles ont demandé, en plus des kits scolaires et hygiéniques que leur a offerts l’Agence nationale pour la relance des activités socioéconomiques en Casamance (Anrac), un accompagnement de proximité.
Un appel du pied qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Angélique Manga, le directeur général de l’Anrac, s’est fait, sur le champ, membre de leur projet genre et santé en milieu scolaire et s’est engagée à être à leur chevet tant qu’elles seront candidates à l’excellence.
Abondant dans le même sens, l’inspecteur d’académie, Cheikh Dione, a exhorté les filles du projet genre et santé à faire de sorte que cet investissement de l’Anrac ne soit pas vain. Mais plutôt qu’il soit un moyen pour booster la qualité du leadership féminin dans la région.
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