
Le ministère de l’Education nationale n’a jamais laissé les établissements privés scolaires agir à leur guise en dehors des lois. Mamadou Moustapha Diagne, le directeur de l’information et de la communication du département, assure qu’un contrôle strict a toujours été exercé sur les écoles. Et que des sanctions ont toujours tombé sur la tête des fautifs. ‘’Chaque année, nous fermons des écoles privées, parce qu’elles ne se sont pas conformées par exemple au programme en vigueur dans le système scolaire’’, révèle-t-il.
Diagne assure que le ministère agit dans le cadre de la loi, puisque le respect de celle-ci n’est pas négociable. ‘’Il n’y a aucun changement, que ce soit le voile, le foulard ou autre. L’élève est autorisé à suivre les cours. Sinon, on aurait laissé l’institution Jeanne d’Arc appliquer son règlement intérieur. Encore une fois, il n’y a qu’une seule interdiction possible, c’est le port d’une tenue indécente. Le règlement intérieur d’un établissement ne peut que se conformer à la d’orientation scolaire’’, souligne-t-il.
‘’Je ne crois pas que ce problème puisse se poser l’année prochaine’’
Par ailleurs, le gouvernement semble avoir trouvé un accord précaire avec Jeanne d’Arc, puisque le communiqué précise que les élèves sont admis à nouveau pour l’année scolaire 2019-2020. D’aucuns se demandent ce qu’il en sera pour les années à venir. On s’interroge également sur les autres écoles de même nature, sachant que le collègue Hyacinthe Thiandoume a été le premier à se signaler à ce sujet.
Pourtant le ministère de tutelle ne semble pas en faire un cas sérieux. ‘’On ne peut pas présager de ce qui va se passer l’année prochaine. Pour nous, l’essentiel était que ces élèves retournent à l’école. Ils ont été admis en classe, et conformément à la loi. Maintenant, je ne crois pas que ce problème puisse se poser l’année prochaine. Je ne vois pas pourquoi ça devrait se poser à nouveau’’, déclare Mamadou Moustapha Diagne,
Mais dans tous les cas, Diagne précise que la loi est là pour arbitrer, que ce soit Jeanne d’Arc ou un autre établissement. ‘’Que ça soit agrément, reconnaissance ou autorisation d’ouverture d’une école privé, le déclarant responsable s’engage dans le cahier des charges à se conformer aux textes de lois qui régissent l’école’’, relève-t-il.
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