Les retards accusés dans le paiement des allocations d’études et la livraison des chantiers d’infrastructures pédagogiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ont plongé l’institution universitaire dans une crise. Des chapiteaux érigés sur le campus abritent les enseignements qui se font dans des conditions très difficiles, a révélé le recteur Ibrahima Thioub qui a fait face à la presse, hier, avec le directeur des bourses pour s’expliquer sur la situation.
«Les entreprises responsables des chantiers incriminés, déplore-t-il, ont une très grande part de responsabilité, puisque n’ayant jamais su tenir les engagements pris et réitérés devant la communauté». Ces travaux pilotés par l’Agence de constructions des bâtiments et édifices publics (Acbep), en sa qualité de maître d’œuvre délégué, ont été lancés par le chef de l’Etat et devraient se réaliser dans un délai de 8 mois à compter de la délivrance des ordres de services signés le 1er octobre 2015, donc en mai 2016, rappelle le quotidien Vox Populi.
Les travaux de réhabilitation concernent les bâtiments abritant le rectorat, les locaux de l’Office du Bac, l’auditorium Khary Amar Fall, les amphis communs (Boilat, Ousmane Socé Diop et Capelle), l’amphithéâtre 7 de la Fst, l’amphithéâtre Mbaye Guèye de la Flsh, a liste le Professeur Thioub
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