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Dossier de la redaction

Viols et grossesses (½) : Le combat pour légaliser l'avortement médicalisé au Sénégal

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Viols et grossesses (½) : Le combat pour légaliser l'avortement médicalisé au Sénégal
Le débat sur la légalisation de l’avortement médicalisé au Sénégal prend de l’ampleur, confronté à des réalités dramatiques et à une législation restrictive. Pour les militantes et militants des droits des femmes, les nombreux cas de viols suivis de grossesses, parfois chez des mineures, révèlent l’urgence d’un changement législatif pour garantir la santé et les droits des femmes. Malgré la ratification du Protocole de Maputo par le Sénégal en 2004, l’interdiction de l’avortement demeure, mettant en lumière les tensions entre les normes juridiques, religieuses et sociétales, et les revendications des défenseurs des droits des femmes.


« Une jeune fille mineure, atteinte de handicap physique et de déficience mentale très sévères, a été victime d'un viol suivi de grossesse à Matam (nord). Cette gamine est incapable de faire quoi que ce soit toute seule; d'ailleurs, elle porte des couches depuis sa naissance. Elle a accouché d'une petite fille par césarienne et sa mère, qui s'occupe d'elle depuis toujours, doit désormais aussi prendre soin du bébé tout en continuant à s'occuper de sa fille handicapée. »


C’est par ce récit glaçant que Jaly Badiane, fervente défenseure des droits des femmes, décrit l’horreur vécue par cette victime de viol suivi de grossesse sur son compte X, anciennement Twitter, le 31 août 2024. Ce témoignage a déclenché une vague d’indignations sur le réseau social, les unes plus virulentes que les autres, demandant l’arrestation de l’auteur et une peine exemplaire. Dans les réactions, le sentiment de résignation se fait ressentir : « Et rien ne sera fait pour identifier ce violeur, ce criminel. La famille va le protéger, et donc les horreurs continuent », écrit Louise Faye.


D’autres cas similaires sont recensés un peu partout au Sénégal. En février 2014, dans la ville de Ziguinchor, dans le sud-ouest du pays, une fillette de 11 ans a donné naissance à des jumeaux après avoir été violée à l’âge de 10 ans, selon un rapport publié conjointement par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH).


Une législation stricte décriée


Entre janvier 2016 et janvier 2017, le Centre de Guidance Infantile et Familiale de Dakar (CEGID) a enregistré 97 cas de viols ou d’incestes sur mineures et 21 cas de viols suivis de grossesse, avec une moyenne d’âge de 11 ans, uniquement dans la région de Dakar. Le dernier cas en date ayant suscité l’émoi et relancé le débat sur le droit à l’avortement médicalisé date de décembre 2024. À Joal, située à 100 kilomètres de Dakar, une fillette de 9 ans attend un enfant après avoir été violée par son maître coranique.


Plusieurs activistes, militantes des associations de défense des droits de la femme, ont déploré le fait que la jeune fille soit condamnée par une législation stricte à garder sa grossesse. Le combat pour la légalisation de l’avortement au Sénégal reste un combat ardu et tenace. « Bien qu’il existe des groupes et associations féministes qui sensibilisent sur les droits sexuels et reproductifs, il existe toujours des barrières socioculturelles et religieuses qui bloquent les progrès en matière de plaidoyer », a expliqué la Secrétaire générale adjointe Sénégal d’Actions féministes (SENAF), Aminata Geneviève Sané. Elle pointe un manque de soutien institutionnel.


« Pour le moment, l'État montre une grande réticence, peut-être par crainte de froisser les sensibilités religieuses ou l’opinion populaire. L’Etat du Sénégal n’est jusqu’à présent pas prêt à légaliser l’avortement sécurisé. Et c’est déplorable parce que cette question est purement politique. En un claquement de doigt, l’Etat pourrait sauver des vies de beaucoup de femmes», ajoute Mme Sané.


Au Sénégal, bien que le pays ait ratifié la Charte africaine des droits de la femme en Afrique, connue sous le nom de Protocole de Maputo, qui reconnaît comme un droit fondamental l’accès à l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste ou lorsque la grossesse met en danger la santé mentale, physique ou la vie de la mère ou du fœtus, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) reste interdite par la loi.


Le Code pénal, en son article 305, qualifie l'avortement de délit passible d’amendes et de peines d’emprisonnement pour les femmes y ayant eu recours ainsi que pour les personnes qui l’ont pratiqué. Toutefois, une seule exception est prévue : en cas de danger pour la vie de la mère. Cette dérogation est inscrite dans l’article 35 du Code de déontologie médicale, qui stipule : « Il ne peut être procédé à un avortement thérapeutique que si cette intervention est le seul moyen susceptible de sauvegarder la vie de la mère ».


Le poids des perceptions


Au-delà des écueils relevant du cadre juridique, il y a les perceptions religieuses dans la construction des normes sociales liées à l’avortement. « On nous pose souvent l’argument religieux. Il y a une partie de religieux qui nous dit qu’il est interdit en Islam de mettre fin à la vie d’un être humain. Cet argument est profondément ancré dans plusieurs consciences de nos concitoyens. C’est un argument qui est véhiculé à grande échelle. Cela fait partie des premiers freins de notre plaidoyer », souligne la journaliste et militante des droits des femmes, Ndèye Fatou Diery Diagne.


« Certaines organisations qui se positionnent comme gardiennes des « valeurs » n’hésiteront pas à monter une cabale pour déstabiliser tout effort de plaidoyer, sensibilisation ou réseautage. À part ces stéréotypes structurels, il y a aussi les freins conjoncturels liés aux clichés sociétaux, à la stigmatisation des porteurs de tel plaidoyer », déplore Mamadou Lamine Diagne, coordinateur de l’initiative «Ois’eau» en Afrique.


Son organisation a été témoin, en 2010, d’un cas d’inceste sur une fille. « Son père biologique, l’auteur de la grossesse, a accepté sans rechigner. La fille a tenté de se suicider ainsi que sa maman en vain. Lorsque l’histoire est tombée entre les mains de l’autorité judiciaire, il était interdit à la fille d’enlever la grossesse parce que c’est prohibé par la loi tant que la santé de la mère n’est pas menacée. Ainsi, la fille a donné naissance à un garçon, « cadeau d’enfer entre ses mains », qu’elle sera condamnée à entretenir toute sa vie », raconte M. Diagne, dépité.


En islam, il y a des divergences concernant le recours à l’avortement, nous précise, d’emblée, Oustaz Mouhamed Al Amine Niang du Daara Al Amine Academy.


Mais, affirme-t-il, tous les savants de l’Islam s’accordent sur un fait : quand la femme est enceinte d’une grossesse atteignant 120 jours, il lui est strictement interdit de recourir à un avortement quelles que soient les circonstances. « Parce que c’est à partir de 120 jours que l’âme est insufflée dans le fœtus. Et à partir de ce moment, on considère que la femme porte dans son ventre un être humain à part entière qui jouit des mêmes droits que tout le monde. Et donc recourir à l’avortement à partir du 120e jour de grossesse et au-delà équivaudrait à commettre un homicide en Islam », explique Oustaz Niang.


Cependant, des divergences sont notées concernant le recours à l’avortement avant cette période des 120 jours. Certains doctes sont radicaux sur le sujet. Selon eux, aucune raison n’est valable pour justifier un avortement, même en deçà de la période des 120 premiers jours de grossesse, rapporte-t-il.


Par contre, poursuit-il, d’autres savants tolèrent le recours à l’avortement dans certains cas. Selon eux, tant qu’on n’a pas encore insufflé l’âme à l’être dans le ventre de sa mère victime de viol ou d’inceste, cette dernière peut mettre un terme à sa grossesse, sous réserve de certaines conditions, précise Oustaz Mouhamed Al Amine. « Il ne s’agit pas de mettre un terme à une grossesse parce qu’on en a envie. On tolère l’avortement avant les 120 jours de grossesse dans des cas bien précis. C’est-à-dire quand l’état de santé de la femme enceinte est menacé, ou si la grossesse est la résultante d’un viol ou d’inceste. »


La double peine des victimes


Parmi les nombreuses femmes victimes de viol ou d’inceste, certaines ont recours à l’avortement clandestin, mettant leur vie en danger. En effet, malgré la législation interdisant l’avortement, le recours à des moyens clandestins reste fréquent. Le coût d’un avortement clandestin dans une clinique privée varie entre 300 000 et 500 000 francs CFA, selon un rapport de la FIDH datant de 2014.


La direction de la santé de la mère et de l’enfant du ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré avoir recensé plus de 30.000 cas d’avortement durant l’année 2020, et les avortements à risques représentent la cinquième cause de décès maternels. Environ 50% des admissions en urgence dans les maternités de référence sont liées à un avortement non sécurisé.


Les complications d’un avortement clandestin « posent un problème de santé publique, avec une morbi-mortalité maternelle élevée », nous dit Dr Mamadou Gaye, médecin en spécialisation en gynécologie-obstétrique.


Parmi les complications, il cite les infections utérines comme l'endométrite, les complications liées à des lésions cervicales, utérines (perforations utérines) voire abdominales, les complications liées à une atonie utérine (absence de rétraction utérine), les complications liées à une rétention du produit de conception, ainsi que les complications liées à un surdosage de médicament permettant l'avortement.


Toujours chez les victimes, celles qui n’ont pas pu avorter, tentent dans bien des cas de cacher leur grossesse et se rendent coupables d’infanticide. C’est le cas d’une jeune fille de 18 ans dans la banlieue dakaroise. « J’ai entretenu malgré moi des relations sexuelles avec mon répétiteur qui se sont soldées par une grossesse. Je ne pouvais pas en parler à ma famille par peur d’être chassée de la maison. J’ai accouché chez moi d’un bébé mort-né et ce sont mes cris qui ont alerté mon frère qui m’a acheminée à l’hôpital de Keur Massar », confie la jeune fille en détention provisoire pour infanticide.


Plaidoyers pour faire bouger les lignes


Pour surmonter les obstacles et convaincre les décideurs politiques de se conformer au protocole de Maputo, notamment en intégrant l'article 14 du Protocole dans le droit national afin de garantir une meilleure protection aux survivantes de viol et d’inceste, Ndèye Fatou Diery Diagne préconise la mise en place de stratégies coordonnées impliquant tous les acteurs concernés.


« Par exemple, nous avons décidé de nous former nous-mêmes à la lecture et à la compréhension du Coran ainsi qu'à la jurisprudence islamique afin d’être suffisamment outillées. L’objectif est de ne plus se tourner vers un oustaz ou un imam déjà opposé à l’avortement, mais plutôt d’aller directement à la source pour nous faire notre propre opinion, en étant capables de lire, comprendre et savoir ce que dit le Coran. En procédant ainsi, nous nous rendons compte que l’argumentaire religieux sur la question de l’avortement est assez relatif. », argue-t-elle.


Pour sa part, Aminata Geneviève Sané, qui rappelle que la légalisation de l’avortement constitue un droit fondamental à la santé et à la dignité, exhorte l’État du Sénégal à honorer ses engagements internationaux en appliquant, dans ce cadre, les recommandations du protocole de Maputo ratifié en 2004.


Amadou Sarr, vice-coordonnateur du Comité de plaidoyer pour la santé de la reproduction des femmes et des filles, également connu sous le nom de Task Force, souligne que de nombreuses actions sont entreprises pour sensibiliser, informer et communiquer sur la nécessité de réformer le code pénal. L’objectif est de sauver des vies en autorisant l’avortement médicalisé dans les cas de viol et d’inceste.


Ce Comité, mis en place en 2013 par la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME) du ministère de la Santé, a vu le jour à la suite d’une étude sur la mortalité et la morbidité maternelle au Sénégal.


« Nous sommes convaincus que l’État est conscient de ses engagements et soucieux du respect des droits des femmes, en particulier celles victimes de viol et d’inceste, déclare M. Sarr. Autoriser l’avortement médicalisé dans ces cas précis nécessitera certes l’implication de tous, mais surtout une volonté politique forte. Nous restons persuadés que l’État prendra ses responsabilités pour sauver des vies et lutter efficacement contre l’avortement clandestin. »





28 Commentaires

  1. Auteur

    En Février, 2025 (09:42 AM)
    L hôpital où je travaille ici en Allemagne ( hôpital katholische) il y’a etait refusé à une femme l avortement pour un prétendu viol… Pas de légalisation de k avortement. À bas les satanistes et tueurs d enfants.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (09:56 AM)
      si cela arrivait à votre mère, votre femme ou votre fille vous diriez la meme chose ?
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:13 PM)
      Les femmes dont le Mari est à l'extérieur ont besoin d'avoir légalement la possibilité d'accéder à l'avortement en cas d'erreurs pour le bien de la famille et aussi pour les femmes à l'âge avancé qui pennent à trouver un mari dans certaines situations pour l'équilibre de leur santé mentale. Le progrès a offert l'opportunité pour améliorer la qualité de la vie de la femme, il ne faut pas les priver de cela. Les organisations féminines sont obligées de trouver des alibis sur les viols et la Santé maternelle pour faire avancer cette causes mais les explications sont simples elles s'agissent de l'épanouissement et de l'amélioration de la qualité de la vie de la femme tout court.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:42 PM)
      La religion musulmane autorise l'avortement jusqu'à 120 jours. Forcer une femme ou une enfant à porter et à accoucher de l'enfant de son violeur et une double cruauté. Pire encore quand il y a inceste. Et quel avenir pour un tel enfant ?
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:50 PM)
      avortement illégal mais que presque tous les tradipacticiens pratiquent sur demande des parents et ça dans tout le pays et depuis des temps immémoriaux. vraiment de l'hypocrisie. d'ailleurs toutes les sociétés avaient leurs manières de gérer les grossesses non désirées.
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    • Auteur

      Modus Opérandi Feministe Lgbtq

      En Février, 2025 (19:25 PM)
      Qu'est ce l'Etat attend pour démenteler ces associations et les cellules genres ?



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    • Auteur

      Feministe

      En Février, 2025 (19:27 PM)
      On ne se cache pas , nous voulons coucher avec qui on veut et avorter si on veut. Pensez à nous


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    • Auteur

      Malik

      En Février, 2025 (20:09 PM)
      Sondage a la con.
      Il faut nous foutre la paix avec ces histoires d'avortement. Alioune Badara DIATTA, tout ce recit pour dire ce qui a ete dit depuis toujours.
      Un avortement n'est legal que si la vie de la maman est en danger. point! Une gamine de 12ans ne doit pas etre soumis a un accouchement. Cest ridicule. Et ces violeurs il faut les tuer. Aussi simple que ca. En tout cas moi, si quelquun viole ma fille, je le tue.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (11:35 AM)
      L’avortement au Sénégal serait il trop choquant pour les pieux qui ne pensent qu'avec leur sexe ?
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  2. Auteur

    Viol

    En Février, 2025 (09:44 AM)
    Il y a une trop grande légéereté sur les accusations de viols. A la longue on va finir comme les pays d'amerique du nord, ou les hommes n'osent plus courtiser pour ne pas etre acuses injustement. Celui qui accuse quelqu'un de viol devra en fournir des preuves tangibles. Mais par jalousie, mechancete on essaye de detruire la vie de quelqu'un. Heureusement que la justice reste tres vigilante et des fois l'accusatrice se trouve accusée et emprisonnée par qu'etablit qu'elle mentait.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (09:52 AM)
      pour les senegalais une folle enceinte elle a ete violée. une folle au senegal n a pas de pulsion sexuelle et n a pas droit a la sexualité. c est toujours viol.
      l avortement est un crime. je pense que l etat devrait investir plus sur les centre de protection des enfants comme pouponiere medina.. pour receuillir les enfants en situation complexe
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:44 PM)
      Les adolescentes victimes d'inceste vient nous dire qu'il y a un doute possible. De toute manière l'Islam l'autorise donc c'est la liberté de la femme jusqu'à 120 jours.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (16:50 PM)
      Ce sont ces mêmes leaders religieux qui engrossent à tous va pour par la suite financer les avortements clandestins.

      Ce pays est un bordel sans nom. Tous sont contre l'avortement mais sont tous favorable à la fornication.
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    Auteur

    Toubab Noir

    En Février, 2025 (10:00 AM)
    Vraiment ces femmes toubabisé nous pompent l’air. Mêmes aux USA, dans certains états l’avortement n’est pas autorisé. Ces pseudos ONG, sont financés par les satanistes. Après elles nous diront que chaque être humain a le droit de choisir sexe, qu’il faudrait légaliser l’homosexualité etc. Elles cherchent une brèche pour nous imposer toutes les saletés du monde. Souvent ce sont les come town, arrivistes qui ont bu l’eau du puits au village pendant une bonne partie de leur vie, qui ont manger du pain et bu du café au lait pour la première fois à la FAC, qui nous emmerdent. Merde way nous avons d’autres priorités
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (12:47 PM)
      La vérité est que chacun devrait se mêler de ce qui le concerne. Cette situation ne te regarde pas, mêle toi de tes affaires.... tu n'es pas homosexuel, mêle toi de tes affaires.... tu n'es pas concerné par l'avortement, mêle toi de tes affaires....
      Vivre un viol est déjà une situation catastrophique. je pense que la femme victime a le droit de gérer les choses qui la concerne (et elle seule). Plutôt que de parler de satanisme, parle de soutien et de compassion. Si tu oses prétendre que "c'est la volonté de dieu", tu ajouteras la touche finale à ton manque de jugement. Mais comme ce manque de jugement ne concerne que certains, je vais me mêler de mes affaires ;)
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:45 PM)
      Ce ne sont pas les toubabs qui ont créé la religion musulmane qui permet expressément l'avortement en début de grossesse.
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    Auteur

    Fall

    En Février, 2025 (10:11 AM)
    Le Sénégal est un pays laïc mais on demande leur avis aux imams, marabouts et prêtres qui ne connaissent rien à la médecine. Pendant ce temps de pays comme l'Arabie Saoudite autorisent l'avortement pour raisons médicales. Il faudra un jour se réveiller et prendre en considération les besoins des femmes au lieu de parler de sauvegarder la vie alors que nos rues sont pleines de mère et d'enfants abandonnés.
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    Auteur

    Xeme

    En Février, 2025 (10:26 AM)
    1- Si l'on parlait du business des fœtus, même morts, il y a longtemps que le génocide appelé avortement aurait cessé.

    2- Si on montrait comment se faisaient les avortements, aucune âme humaine ne pourrait supporter cet assassinat par découpage en petits morceaux.
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    Auteur

    Ewortpmgfrnddrydeuuppp

    En Février, 2025 (12:13 PM)
    L'enfant n'y est pour rien.

    Il peut etre adopté.

    non a l'avortement
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:56 PM)
      Il n'y a aucune activité cérébrale (par manque de développement) avant la 12 ou 14ème semaine. On ne peut pas encore parler d'un enfant, au début ce sont simplement des cellules qui se divisent c'est pourquoi la religion l'autorise jusqu'à 120 jours.
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    Auteur

    À Bas Le Néofeminisme Guerrier

    En Février, 2025 (12:14 PM)
    À bas le néofeminisme guerrier. À bas sitting taatou néne
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    • Auteur

      Rokhaya

      En Février, 2025 (16:24 PM)
      Lorsqu'une jeune fille de 15 ans est mariée contre son gré à un homme de 35 ans qui lui fait 10 enfants, ça s'appelle du VIOL. Ce type de viols se déroule tous les jours au Sénégal au vu et au su de tous. Réveillez-vous bande d'hypocrites!!
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    Auteur

    En Février, 2025 (13:22 PM)
    Depuis qu'Adji Sarr est sortie de la pauvreté et de l'anonymat a cause de ces fausses accusations de viol...Toutes les femmes suivent son exemple avec la complicité d'enquêteurs très laxistes
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    Auteur

    En Février, 2025 (13:30 PM)
    Violer une petite de 11 ans .... seigneur Dieu nous sommes maudits. Ce pays est foutu. On a du lui demander ce qu'elle a fait pour attirer le monsieur? Elle l'a dragué ? Qu'est-ce que tu avais porté ? C'est de ta faute, tu n'es pas une fille sage... etc... Le comportement des hommes sénégalais est à revoir....

    Quand je lis les commentaires je me dis qu'on est vraiment maudits avec des hommes pareils! Protégez vos enfants filles comme garçons. Les détraqués courrent les rues et se permettent même de déverser leurs commentaires de sauvages sur les blocs. Quelle honte .
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (13:58 PM)
      Et après c'est pire encore. Notre société force la fille violer à porter l'enfant de son violeur et à accoucher de lui.
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    Auteur

    Défenseur

    En Février, 2025 (13:32 PM)
    Moi je dis nièt à cela ! C'est soit on s'abstient ou soit on assume.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (14:00 PM)
      On parle de viols, de pédophilie et d'inceste. L'article parle d'un moyenne d'âge de 11 ans avec même une fillette de 9 ans. Comment l'enfant fait elle pour s'abstenir quand elle est violée??
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    Auteur

    Défenseur

    En Février, 2025 (13:54 PM)
    Les juristes sont toujours entrain de dormir sur ce sujet . Un viol non déclaré avant une semaine doit être rejeté.
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    Auteur

    En Février, 2025 (14:36 PM)
    THIEY SONKO !
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    Auteur

    Faux Débat

    En Février, 2025 (14:59 PM)
    Une planification familiale déguisée. Laissez les enfants vivre
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    Auteur

    Kakatar*1

    En Février, 2025 (15:03 PM)
    Le Sénégal est un pays LAIC. Depuis son indépendance

    il a signé des accords, ratifié des conventions...qui ne

    sont pas respectés à cause de la puissances des lobbyistes réligieux qui veulent prendre Notre pays en

    OTAGE. Voyez le Code de la Famille. Comment peut on

    parler de droit de la femme, de droit des enfants et refuser aux femmes de disposer de leur Corps:

    # Droit à avorter en cas de Viol ou grossesse non désirée.

    # Droit des enfants Talibés sales réduits en mendiants par leurs maitres- auf vues et sus de la société sénegalaise. Nous faisons des choses au nom de la Réligion que ceux qui nous l'ont transmis prohibent.

    ON refuse l' Avortement mais on autorisé la mendicité

    des enfants qui n' ont pas demande à naitre...

    KAKATAR*1



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    Auteur

    Ewortpmgfrnddrydeuuppp

    En Février, 2025 (15:47 PM)
    Erreurs judiciciaires du siecle.!!!

    Comment facile d'appliquer la peine de mort à de petits etres sans defense.

    apres l'avoir pourtant abolie pour les pires des crimes, nous dit-on.

    Serons-nous complices d'une telle infamie ?

    Soutenir, accompagner, adopter..
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    Auteur

    Rokhaya

    En Février, 2025 (16:23 PM)
    Lorsqu'une jeune fille de 15 ans est mariée contre son gré à un homme de 35 ans qui lui fait 10 enfants, ça s'appelle du VIOL. Ce type de viols se déroule tous les jours au Sénégal au vu et au su de tous. Réveillez-vous bande d'hypocrites!!

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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2025 (16:53 PM)
      Et lorsqu'un vieux de 60 ans rode dans les écoles pour s'envoler en l'air ...il faut en parler
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    Auteur

    Observateur

    En Février, 2025 (16:40 PM)
    Il ya de l'exagération dans le texte des enfants de 9 ans, 10ans ou 11 ans qui n'ont même pas vue leurs menstrues et qui ont accouché !!!

    NB : En plus quelques cas de viols que nous tous nous déplorons, ne peuvent en aucun cas permettre qu'une loi soit voté en se sens,.....pour légaliser l'avortement , par contre le cas du viol peut être transmis au juge qui décidera si on doit appliquer l'IVG ou pas !!!



    On a pas besoin de loi , seule un juge peut décider si le cas nécessite un avortement ou pas .!!!
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    Auteur

    Jubbal

    En Février, 2025 (16:48 PM)
    Aucun médecin senegalais conscient de son parcours universitaire et du tribunal de sa conscience n'accepterait un double fardeau relatif au manque de considération de sa profession de médecine dans son propre pays et du "crime" commis par avortement.

    Même légalisée, le dernier mot revient au médecin donc inutile.

    Nul ne peut échapper à son destin

    Accepter et tourner la page s'avère la meilleure solution

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    Auteur

    En Février, 2025 (17:06 PM)
    NOTRE SOCIETE EST TROP HYPOCRITE ET CUPIDE
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    Auteur

    En Février, 2025 (17:18 PM)
    Au Sénégal, les femmes, les filles sont trop maltraitées,
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    Auteur

    En Février, 2025 (17:18 PM)
    Au Sénégal, les femmes, les filles sont trop maltraitées,
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    Auteur

    En Février, 2025 (17:18 PM)
    Au Sénégal, les femmes, les filles sont trop maltraitées,
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    Auteur

    En Février, 2025 (17:18 PM)
    Au Sénégal, les femmes, les filles sont trop maltraitées,
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    Auteur

    En Février, 2025 (17:18 PM)
    Au Sénégal, les femmes, les filles sont trop maltraitées,
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    Auteur

    Déçu Et Découragé

    En Février, 2025 (17:39 PM)
    Lire des articles de cette nature est déjà décourageant. Mais ce sont les commentaires qui ajoutent vraiment l'insulte à l'injure. Le Sénégal ne peut pas progresser parce que non seulement beaucoup d'entre nous sont limités dans notre esprit, mais nous sommes profondément limités dans notre coeur (pour ne pas dire que nous somme cruels et impitoyables). NOUS PARLONS DES PETITES DE 9 ANS, 11 ANS. Handicapés mentalement ou physiquement. De membres vulnérables de NOTRE société qui ont été violés et brisés, souvent par une personne qui était censée les protéger. Des personnes en qui NOUS avons confiance pour être dans nos maisons et près de nos enfants : les profs, les Oustaz, les amis, les membres de la famille. Nous parlons d’enfants qui sont obligés de vivre des horreurs que beaucoup d’entre nous ne peuvent même pas imaginer en tant qu’adultes. TOUT LE MONDE devrait être concerné. TOUT LE MONDE devrait être horrifié. TOUT LE MONDE devrait être dégoûté, furieux. Regardez ce qui arrive à l’avenir du Sénégal que nous disons aimer tant. Comment nous négligeons ces mêmes enfants que nous prétendons être des dons d'Allah en qui nous croyons tant.. Tout ce que vous pouvez invoquer c'est "fausses féministes toubab", "fausses accusations de viol", "c'est juste pour que les femmes aient la liberté", "laissez les enfants vivre, c'est la volonté de Dieu". MAIS QUELLE HYPOCRISIE !!! Ce sont les mêmes enfants qui continuent à vivre dans la misère extrême sous notre nez. On les croise tous les jours dans la rue, on les renverse presque avec nos voitures pour échapper à leurs demandes de 100F pour manger (ou enrichir un monsieur quelque part mais on n'ose pas parler ou agir). Mais nous avons tellement normalisé la souffrance des enfants et des femmes chez nous, que les gens ne peuvent même pas lire des articles comme celui-ci en bonne foi. Soudè Yallah xol lay faye, Sénégal bou niou merr jamais ci li niou Yallah di faye. Ma yokk ci: si une fille handicapée de 11 ans qui a été violée chez elle ou une fillette de 9 ans forcée d'avoir une césarienne pour donner naissance aux jumeaux de son violeur n'ont aucune loi ou droit pour les protéger, aucun d'entre nous n'est protégé par quoi que ce soit. Neew nagn xel ak yeurmandé trop. c'est incroyable
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    Auteur

    En Février, 2025 (00:17 AM)
    Un pays d’incels et de masculinistes. Quand ça va finir par un œil pour œil dent pour dent là et autres empoisonnements faudra pas vous étonner. L’horreur ne donne naissance qu’à l’horreur. À ce rythme les bébés jetés etc seront encore légion.

    Si à un moment tu pries un Dieu faible qui a besoin de martyriser une enfant sans défense, handicapée c’est que Dieu n’est pas fait pour toi et commence par abandonner le langage et bêle seulement.



    Le jour où la maman de cette fille meurt, les mêmes cons vont la mettre dehors avec une enfant qu’ils vont encore violer au nom de elle faisait quoi dehors. Les cons ça persiste toujours.

    N’oubliez pas, surtout ceux qui crient sur les féministes, l’occident aussi était croyante fervente. D’ailleurs beaucoup ont découvert Dieu là grâce à eux. Ils ne sont pas mécréants, ils en ont juste eu marre de subir des préceptes au nom d’un Dieu et surtout d’une médiocrité mâle infâme. Vous êtes en train de prendre la même route. Si vous pensez que des générations vont rester croyants malgré l’inhumanité, vous rêvez. Les gens n’ont pas besoin de croire. C’est la croyance qui a besoin de gens. Si croire doit leur coûter des vies sur des générations, je peux vous assurer qu’ils s’en foutront. Il n’y a aucun Dieu qui vaut les maltraitances que les enfants et femmes subissent dans ce pays. Jamais et personne ne sera heureux sur une terre tant que ces deux groupes y vivent l’infamie. Il n’y a aucun peuple sur terre qui maltraite ses enfants et ses filles et réussit, AUCUN et jamais cela n’existera
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    Auteur

    Maristes

    En Février, 2025 (00:41 AM)
    Dans cette école on enseigne à des enfants du primaire comment faire un bébé
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    Auteur

    En Février, 2025 (23:52 PM)
    Ces hommes fuient les femmes bac ++ , celles qui ont toute leur tête. L'intelligence est comme une maladie contagieuse. Ils préfèrent l'idée que la fille est vulnérable parce contrôlable . Une handicapée surtout mentale ils sont attirés . S il y a un enfant, ils vont juste le confier à leur mère et soeurs et continuer leur vie
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