
Il ne fait pas très beau temps à la culture ! De toute évidence, la culture vit une crise de… personnes ou de personnalités depuis la nomination de Youssou Ndour à la tête de ce ministère, renseignent nos confrères de La Tribune. L’installation du nouveau directeur général du Bureau sénégalais du Droit d’Auteur (Bsda), Mounirou Sy, est perçue par de nombreux observateurs comme une volonté du ministre de soumettre la culture à ses volontés. Les textes qui régissent le Bsda sont très clairs en leur article 6, estime Guissé Pene : « Un directeur d’une société de gestion collective ne peut être ni auteur ni compositeur. Or, Mounirou Sy est auteur de l’ouvrage », « La protection constitutionnelle des droits fondamentaux en Afrique ". Dès lors, il n’est pas important qu’il adhère ou non à une société de gestion, parce qu’en droit, une œuvre est protégée dès sa création. Quand on bénéficie de la protection du droit d’auteur, cela veut dire tout simplement qu’on est auteur, donc inéligible au poste de directeur du Bsda. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les textes. Le plus simple, c’est de chercher une planque ailleurs qu’au Bsda à Mounirou Sy et de se conformer aux règlements. Il bénéficie de la complicité du ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour », fustige le secrétaire général de l’Association des Métiers de la Musique.
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