
Inauguré la semaine dernière, le Grand théâtre national, estimé à 16 Milliards de francs, essuie une première critique du cinéaste Moussa Touré. Ce dernier y voit une simple salle toute neuve destinée à accueillir les férus de musique. « On pouvait s'attarder à Sorano qui est l'un des plus beaux bijoux de l'Afrique de l'ouest. Il fallait le rénover et faire une nouvelle salle », a expliqué hier Moussa Touré, lors d'une conférence de presse en prélude à la 8ème édition du « Festival Moussa invite » prévue du 22 au 27 avril prochain à Dakar.
Selon le cinéaste, le Grand théâtre national n'est ni plus, ni moins qu'une salle qui ressemble à un bâtiment se trouvant à Rome. Le promoteur du « festival Moussa invite » soupçonne d'ailleurs de la politique derrière cet investissement des chinois. « Il y a des politiques dans ce Grand théâtre national. D'ailleurs je pense qu'il y a des problèmes avec les chinois en Afrique. Personne ne sait où est-ce qu'on va avec eux. Je veux dire que la chine a reçu quelque chose en contrepartie de la construction de ce Grand théâtre. On a vu ce qui s'est passé avec le Monument de la renaissance. Au Gabon par exemple ils ont pris tous les bambous », fait remarquer le cinéaste. De l'avis de Moussa Touré, les artistes ont besoin de théâtre mais ils en avaient déjà un
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