Une maman « cassée » par la mort de sa fille qui a mis fin à ses jours après avoir été abusée…

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Dans un hommage sincère, Thobile Thembi Maseko a déclaré que la mort de sa fille, Khensani Maseko, lui avait laissé une femme brisée.

« Khensi, votre passage tragique a laissé un trou béant et saignant dans mon cœur. Vous étiez ma fierté et ma joie dès le moment où je vous ai tenu pour la première fois. « Je vous aimais avec chaque fibre en moi », a déclaré Thobile dans son hommage, écrit dans le programme funéraire de Khensani. Khensani, 23 ans, étudiante en troisième année en droit à l’Université de Rhodes, s’est suicidée vendredi dernier dans sa maison de Johannesburg après avoir été violée en mai. Les funérailles, qui ont eu lieu jeudi au parc commémoratif de Nasrec, ont réuni, entre autres dignitaires, le Dr Sizwe Mabizela, vice-président de l’Université de Rhodes, et le ministre de la police, Bheki Cele. « Tu étais mon enfant et pourtant ma petite sœur je n’ai jamais eu. Nous avons eu une vie merveilleuse ensemble. « Nous avons partagé les hauts et les bas », a déclaré Thobile dans son hommage. Khensani a été saluée par ses amis, ses camarades et l’université comme un leader « incroyable » et une personne altruiste. Nhlakanipho Mahlangu, membre de la SRC de l’Université de Rhodes, a déclaré: « Quand j’ai appris qu’elle se présentait à la présidence [du conseil des représentants des étudiants], j’avais peur. « Khensani entrerait dans la pièce et la capturerait avec son aura. Nous avons levé les yeux vers elle. » Elle a déclaré qu’elle et Maseko étaient, à cette époque l’an dernier, en compétition pour la présidence de la SRC à Rhodes.

Une étudiante sud-africaine de 23 ans s’est donné la mort la semaine dernière, deux mois après avoir été violée par un de ses camarades d’université. Son histoire a fait descendre plusieurs milliers de femmes dans la rue. L’histoire a réveillé la colère des femmes sud-africaines face aux violences sexuelles.

Le 3 août dernier, Khensani Maseko, une étudiante en troisième année à la Rhodes University de Grahamstown, en Afrique du Sud, s’est suicidée, deux mois après avoir été violée, rapporte CNN. Selon un communiqué diffusé par son université, la jeune femme de 23 ans avait été abusée sexuellement par l’un de ses camarades étudiants en mai dernier, et en avait informé l’université le 30 juillet. Elle devait se rendre à l’université début août avec ses parents, pour répondre à des questions des enquêteurs. Message sur Instagram C’est un message posté le jour même de son suicide sur son compte Instagram qui a permis de lier l’acte de désespoir de Khensani et l’agression dont elle avait été victime quelques semaines plus tôt. « Personne ne mérite d’être violé », avait-elle ainsi écrit en légende d’une image sur laquelle sa date de naissance et la date du 3 août, celle de son suicide, étaient écrites. Son compte Instagram a depuis été retiré de la plateforme.

L’étudiant accusé du viol a été suspendu, a fait savoir l’université dans un communiqué publié sur son site, affirmant que l’enquête allait se poursuivre sur les circonstances de la mort de la jeune femme. Manifestations dans tout le pays Cette affaire a tristement mis en lumière la réalité des chiffres des violences sexuelles commises à l’encontre des femmes en Afrique du Sud. Selon des statistiques officielles établies au niveau national et publiées en juin dernier, 138 femmes sur 100.000 ont été victimes de viol en 2016 et 2017.