Dans le but d’améliorer leurs conditions socio-économiques, les acteurs de la musique sénégalaise ont mis en place, ce jeudi 11 février 2016, une nouvelle association dénommée “Aim” (Acteurs de l’industrie musicale’’. Une association portée sur les fonts baptismaux dans la douleur car nombre d'artistes ne sont pas sur la même longueur d’onde.
Si d’aucuns se sont focalisés sur les problèmes que rencontre ce milieu, d’autres évoquent le manque de solidarité de certains artistes et le manque de concertation qui impacte négativement le monde musical. «Chez les artistes, c’est le statut quo. Il y a ceux qui ont le micro, mais qui ne parlent qu’à leur noms», note un artiste. Assane Mboup d'ajouter que «peu d’artistes sont modestes».
Malgré tout, les acteurs culturels ont pu nommer le président de leur nouvelle association. Ainsi, Zeynoul Sow, artiste-musicien, est élu président pour un mandat de 3 ans renouvelable une seule fois.
Prenant la parole, le nouveau président de l'Aim soutient qu’«il y a une frustration et des acteurs de l’industrie musicale se sont concertés pour régler un problème”. “Les gens ont remarqué que les associations en place n’avaient pas fait le travail qu’il fallait et qu’il y a beaucoup de points sur lesquels on peut travailler sérieusement. Il faut que les artistes d’abord se réunissent autour de l’essentiel et qu’ils puissent permettre aux gens de les aider. La création de cette association est née d'un sentiment général. On s’est concerté plusieurs fois. Il faut mettre en place des associations très solides, très déterminées avec des feuilles de route pour que l’on puisse bénéficier de l’appui du gouvernement. Maintenant que cette association est mise sur pied, nous allons travailler avec les autres», indique M. Sow.
Il tient à préciser qu'ils ne sont pas derrière Mounirou Sy. “C'est juste de l'intox pour nous donner une autre direction. Tous les artistes accueillent à bras ouvert la création de cette nouvelle société qui est la Sodav (société pour les droits d’auteurs et les droits voisins). Personne n’est derrière nous. On a jugé qu’il est vraiment important et qu’il est temps s’unir autour de l’essentiel», précise le président l’Aim.
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