
Ce 30 juin , l’ancien Président du Tchad en exil au Sénégal et accusé de crimes n'est plus chez lui, quelques heures après le départ du Président Obama de Dakar
Deux thèses s'affrontent :
- Pour Reed Brody de Human Rights Watch qui n'hésite pas à désigner Habré comme étant un "dictateur", le comparant même à Pinochet, "le placement en garde à vue le 30 juin de Hissène Habré, l’ancien dictateur du Tchad, est une étape majeure de la longue campagne pour le traduire en justice." Human Rights Watch poursuit : « La roue de la justice tourne ».
- Un blogueur tchadien récemment expulsé du Sénégal , annonce, pour sa part , dans son blog dont le contenu est révélé par Seneweb que Habré a été enlevé par le Chef de sa propre garde de sécurité. Enlevé, dit-il, et sans mandat !
Côté officiel sénégalais, aucun message n'est venu clarifier la situation. Dans le communiqué de Human Rights Watch il est annoncé cependant que " Le Procureur général des Chambres, Mbacké Fall, a demandé à ce que Habré soit mis en garde à vue."
Selon la loi sénégalaise, une personne peut être placée en garde à vue pour une durée de 48 heures pour les besoins de l’enquête et s’il existe contre elle des indices de culpabilité, la garde à vue peut être prolongée avec l’autorisation du parquet pour une nouvelle période de 48 heures.
Les prochaines heures nous édifieront. !
Deux thèses s'affrontent :
- Pour Reed Brody de Human Rights Watch qui n'hésite pas à désigner Habré comme étant un "dictateur", le comparant même à Pinochet, "le placement en garde à vue le 30 juin de Hissène Habré, l’ancien dictateur du Tchad, est une étape majeure de la longue campagne pour le traduire en justice." Human Rights Watch poursuit : « La roue de la justice tourne ».
- Un blogueur tchadien récemment expulsé du Sénégal , annonce, pour sa part , dans son blog dont le contenu est révélé par Seneweb que Habré a été enlevé par le Chef de sa propre garde de sécurité. Enlevé, dit-il, et sans mandat !
Côté officiel sénégalais, aucun message n'est venu clarifier la situation. Dans le communiqué de Human Rights Watch il est annoncé cependant que " Le Procureur général des Chambres, Mbacké Fall, a demandé à ce que Habré soit mis en garde à vue."
Selon la loi sénégalaise, une personne peut être placée en garde à vue pour une durée de 48 heures pour les besoins de l’enquête et s’il existe contre elle des indices de culpabilité, la garde à vue peut être prolongée avec l’autorisation du parquet pour une nouvelle période de 48 heures.
Les prochaines heures nous édifieront. !
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