Mamadou Lamine Diallo lève la voix sur les bavures militaire et policière à Oulampane et à Djirédji : «Plus jamais ça!»

"Je me suis rendu le vendredi 24 janvier 2014 au chevet des élèves Mignane Coly, Boubacar Badji ainsi que du chauffeur Niaga Wade à l’hôpital Principal de Dakar, blessés par l’Armée sénégalaise dans la communauté rurale de Oulampane, Département de Bignona, Région de Ziguinchor, à la suite d’une grève des élèves du lycée de Oulampane, réclamant un professeur de philosophie.

Ces évènements de Oulampane venant après ceux de Djireji, dans le département de Sédhiou, Région de Sédhiou, me rappellent les propos d’un ministre des forces armées de l’ancien régime qui faisant face à une grève des élèves dans la commune de Sédhiou, avait dit qu’il aurait demandé à l’Armée de tirer s’il n’avait pas des parents dans cette ville.

J’avais en son temps fortement condamné ces propos fascisants qui ne sauraient nullement traduire une règle d’intervention de notre armée républicaine en Casamance en cas de grève des élèves.

Au moment où les femmes se mobilisent pour la paix à travers la Plateforme des Femmes, je demande au Président de la République, Chef suprême des forces armées de prendre les mesures nécessaires afin que cela ne se reproduise plus et qu’une enquête soit menée pour situer les responsabilités et que les blessés soient justement indemnisés".   
Député Mamadou Lamine Dialla
Président du Mouvement Tekki