
«Il faut trainer la tête des coupables dans la rue pour que les candidats au meurtre y lisent leur avenir et reculent», Spinoza.
Si l’Etat du Sénégal appliquait à tous les criminels cette sentence, issue de la pensée du philosophe allemand, Spinoza, il y aurait moins de crimes odieux. Mais quand la loi protège plus les voyous, les bandits, les agresseurs, les assassins ou meurtriers que les victimes, il y a de quoi avoir peur. Les familles de Fatoumata Makhtar Ndiaye, d’Alfred Antoine Yassin, d’Ibrahima Samb pour ne citer que celles-là, ne me démentiront pas. Les meurtriers au nom des droits de l’homme vont croupir quelques années en prison et se retrouver dans la rue pour en commettre d’autres crimes du même genre.
Combien de fois avons-nous vu des criminels récidivistes ? Combien de bandes de brigands ont été étiquetées récidivistes après des enquêtes policières et qui hument aujourd’hui l’air de la liberté ? Ils sont combien à avoir fait la prison avec pour seul tort d’avoir tué en self-défense ceux qui voulaient les tuer ? Si l’Etat ne peut pas nous protéger, n’avons nous pas le droit de nous protéger ? «Ne tapez pas, ne blessez pas, ne tuez pas, bref ne faites pas justice vous-même», a-t-on souvent l’habitude d’entendre de la bouche des hommes de sécurité. Ces différentes protections des brigands ne font que leur donner du courage. Quel avocat, si inhumain soit-il, ose défendre un Ousseynou Diop ou un Samba Sow ? Le droit du criminel peut-il primer sur celui de la victime ?
A mon humble avis, le criminel n’a pas de droit et il ne faut pas sur quelque prétexte que cela soit, lui en chercher. La peine de mort doit être réhabilitée et aucune force politique, sociale ou religieuse ne doit dissuader les pouvoirs publics. Les malfaiteurs ont tellement banalisé la prison que cela ne les dissuade plus. Commettre un crime humain ou financier, se retrouver quelques mois ou quelques années en prison, ressortir et retrouver ses milliards est la nouvelle trouvaille des malfaiteurs, des cambrioleurs et des assassins.
L’Etat doit sévir, c’est de sa responsabilité. Il ne doit pas assister impuissant à ce qui se passe aujourd’hui surtout sur les routes. Des chauffards sans éducation, épris par le gain quotidien, tuent des innocents sans pitié et des individus se permettent de les défendre au nom de la corporation. Un chauffeur qui tue 16 personnes dans un accident dû à sa faute, mérite-t-il de continuer à vivre ? Non. C’est un assassin à l’image de Samba Sow et compagnie. Ce ne sont pas ces mesures prises de façon circonstancielle qui feront changer les mentalités. Nos peuples ne sont pas encore préparés à la démocratie. Il faut alors les gouverner avec le bâton sans la carotte en commençant par certains chauffeurs qui sont des tueurs en masse, ensuite les commerçants insalubres qui polluent l’environnement et enfin les enseignants et les médecins sans sacerdoce qui monnayent leur service plus dans le privé que dans le public.
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