
«Je n’ai pas été associé aux négociations», «je suis toujours en résidence surveillée. Je suis gardé par la sécurité présidentielle», a soutenu entre autres déclarations le président de transition Burkinabé, Michel Kafando qui s’est confié dans un entretien à nos confrères de Rfi.
Un entretien dans lequel il prend ses distances avec la Cedeao notamment au sujet de l’accord qui amnistie les militaires auteurs du putsch qui a reversé son pouvoir, jeudi dernier.
«Ce n’est que ce matin seulement que j’ai reçu copie du projet d’accord qui a été proposé par la médiation de la Cedeao ; j’ai eu connaissance de cet accord comme tout le monde», informe le président Michel Kafando. Qui poursuit : «Je suis très réservé sur ce projet d’accord parce que tous les problèmes qui ont été abordés ne peuvent pas trouver solution comme ça, notamment le problème de fond (…) Il faut, dans une situation comme celle que nous vivons, évidemment, il faut ouvrir la négociation.(…) Il faut écouter les autres. Nous restons toujours ouverts», dit-il, mais réservé sur l’accord.
Michel Kafando précise par ailleurs n’avoir «plus été contacté» après les départs des présidents Macky Sall et Yayi Boni dépêchés par l’instance sous-régionale.
Absent du sommet extraordinaire de la Cedeao qui se tient ce mardi au Nigeria, «moi-même je n’ai pas été convoqué ; je suis comme tout le monde, j’attends de savoir ce qui va être dit», proteste le président de la Transition.
Michel Kafando précise par ailleurs n’avoir «plus été contacté» après les départs des présidents Macky Sall et Yayi Boni dépêchés par l’instance sous-régionale.
Absent du sommet extraordinaire de la Cedeao qui se tient ce mardi au Nigeria, «moi-même je n’ai pas été convoqué ; je suis comme tout le monde, j’attends de savoir ce qui va être dit», proteste le président de la Transition.
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