
Me El Hadj Diouf et des responsables de l'Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) de Cellou Dallein Diallo, tirent la sonnette d'alarme. Face à la situation délicate qui prévaut au pays d'Alpha Condé depuis quelques temps, où des manifestations ont été réprimées dans le sang, avec un bilan de plusieurs dizaines de morts, ils ont décidé d'interpeller l'opinion internationale.
"Nous condamnons les graves violations des droits humains en Guinée, a dénoncé Alpha Amadou Baldé lors de la conférence de presse tenue ce mercredi. L'utilisation des armes de guerre non conventionnelles pour encadrer ou réprimer les manifestants pacifiques a eu pour conséquences la mort de 94 jeunes et des blessés graves. Les forces de l'ordre tuent en toute impunité des citoyens dont le seul tort est d'exprimer un droit garanti par l'article 10 de a constitution à savoir la protestation et la manifestation pacifique."
Dénonçant l'impunité et le silence des capitales africaines devant une telle situation, le responsable de l'Ufdg lance un cri de cœur: "Nous lançons un appel au Président Macky Sall, à la Cedeao, à l'Union africaine, aux nations unies, aux organisations de défense des droits de l'homme et à toute la communauté internationale de se mobiliser pour sauver la Guinée avant que ce ne soit trop tard."
Pourtant, Condé est pire que Gbagbo, clame Me El Hadj Diouf. Aujourd'hui, Gbagbo est à la Cpi et Condé a tué, son régime a tué. Pourquoi la Cpi ne s'intéresserait pas au massacre perpétré par le régime de Condé en Guinée. Nous l'interpellons publiquement et solennellement et demandons à la communauté internationale, notamment à la Cedeao, l'union africaine, l'Onu nous leur demandons de s'intéresser au sort des guinéens."
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