
Le Comité africain de solidarité avec les Forces vives du Burkina Faso a invité les institutions africaines et la communauté internationale à encourager, "sans aucune immixtion intempestive", le processus de transition "démocratique civile" initié par les forces vives du pays.
C'est sous l’égide du Mouvement du 23 juin, que des membres d’organisations de la société civile et des personnalités indépendantes du Sénégal, du Burkina Faso et d’autres pays africains, réunis en Assemblée générale, ont décidé de mettre en place, mercredi, ce comité en solidarité avec le peuple burkinabé.
Ils appellent les institutions régionales et sous régionales, en particulier l’Union africaine, la CEDEAO, l’UEMOA ainsi que toutes les composantes de la communauté internationale à respecter la dignité et la souveraineté du peuple burkinabé.
De même, ils invitent ‘’toutes les forces démocratiques sénégalaises et africaines à exprimer leur solidarité active et citoyenne avec les forces vives du Burkina Faso’’.
Selon eux, cette lutte ‘’consolide les aspirations africaines au respect des normes universelles relatives à la démocratie et à l’Etat de droit’’.
Une initiative réunissant des parlementaires, des organisations syndicales et de la société civile et plusieurs autres initiatives populaires et politiques sera prise par le Comité de suivi chargé de raffermir et de coordonner les actions de solidarité avec les forces vives du Burkina Faso, annonce-t-on.
SK/ASG
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