
L’Union africaine a enclenché la procédure de son départ de la Cour pénale internationale (Cpi). Sur proposition du Président kényan Uhuru Kenyatta, informe “Libération”, l’Ua a adopté dimanche dernier à Addis-Abeba un texte prévoyant le retrait des pays africains de la Cpi. Longtemps évoquée par des observateurs qui estiment que la Cpi ne s’en prend qu’aux chefs d’Etats africains, la sortie de cette juridiction pénale internationale prend ainsi corps.
Avec la proposition du chef de l’Etat kényan faite au terme du sommet de l’Ua, les pays africains vont enclencher leur de?sengagement du Statut de Rome qui a institué la Cpi, ajoute le journal. Cette proposition ayant rec?u l’assentiment des chefs d’Etats africains, le Président Idriss Déby, ancien président en exercice de l’Ua, a explique? que c’est une de?cision motivée par un acharnement de la Cpi contre les dirigeants du continent. Uhuru Kenyatta,
le porteur de cette proposition, et son vice-président, William Ruto, étaient poursuivis devant la Cpi avant que le dossier ne soit classé. L'ancien chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, accusé de de crime contre l’humanité pendant la crise post-électorale dans son pays et qui a coûté la vie à plus de 3000 personnes, comparait présentement devant la Cpi.
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