
"Demain, vous serez appelés à exercer
une grande responsabilité en choisissant votre futur président de la
République'', ont-ils d'abord souligné dans une déclaration conjointe
lue par l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, chef des
observateurs mandatés par l'Union africaine.
"Cet acte sera décisif pour le succès du retour aux normes
constitutionnelles, de démocratie et de gouvernance dans votre pays",
ont ensuite estimé leurs observateurs dans cette déclaration.
Aussi, les chefs des missions d'observation de l'UA, de l'UE, de la
CEDEAO, du CPLP, de l'OIF et du CIP-UEMOA ont-ils félicité le peuple
bissau-guinéen pour "le déroulement pacifique et ordonné" des élections
générales du 13 avril dernier, coïncidant avec le premier tour de la
présidentielle. Ces consultations ont été marquées par un taux de
participation jugé impressionnant.
Les chefs de mission ont dans le même temps magnifié le
professionnalisme des organes de gestion des élections, louant la
transparence et la crédibilité du processus électoral.
Ils ont aussi relevé, pour s'en féliciter, l'acceptation générale des
résultats annoncés de la Commission nationale des élections (CNE), avant
de demander à celle-ci de maintenir "le même esprit de
professionnalisme, d'intégrité, de transparence et d'impartialité" pour
le second tour de la présidentielle prévue dimanche.
Les chefs des missions d'observation concernées ont par ailleurs invité
tous les citoyens de la Guinée-Bissau à maintenir "un climat de paix et
de sécurité pour parachever correctement le processus électoral".
Affirmant prendre acte de "l'attitude professionnelle" des forces de
défense et de sécurité de la Guinée-Bissau tout au long du processus
électoral, les observateurs les encouragent à maintenir la même attitude
après les élections.
Les observateurs ont aussi invité les citoyens bissau-guinéens à
maintenir un climat de paix et de sécurité nécessaire selon eux à un
"aboutissement heureux" du processus électoral.
Ils ont fait appel au "haut sens de responsabilité et de patriotisme
"des candidats, partis et leurs militants, les invitant "à accepter les
résultats officiels des élections et à recourir exclusivement aux voies
légales et constitutionnelles de résolution de toute contestation
éventuelle".
Considérant que la Commission nationale électorale (CNE) est la seule
institution mandatée pour la proclamation des résultats, ils ont en
outre invité "toutes les parties à se conformer strictement à cette
décision ainsi qu'à s'abstenir d'annoncer et célébrer prématurément des
résultats".
"Le succès du processus électoral permettra la restauration de l'ordre
constitutionnel et l'émergence de conditions nécessaires pour répondre
aux défis structurels et de développement du pays avec l'appui de la
communauté internationale", ont conclu les chefs des missions
d'observation.
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