
La Guinée a un nouveau Premier ministre depuis hier mardi 27 février 2024. Il s’appelle Amadou Bah Oury. Economiste de formation, le politicien a fait ses études au Sénégal.
Extrait du cocon familial, dès l’âge de 6 ans par son père, l’enfant découvre le pays de la Teranga chez son oncle. Il n’a revu sa mère que 14 ans plus tard. « Cela a été une enfance sevrée par l’entourage familial traditionnel. Mais j’étais choyé comme un enfant » , raconte-t-il dans une interview accordée à « Africaguinée » en 2020.
Le Président Senghor lui aurait accordé la nationalité sénégalaise
Au Sénégal, le jeune garçon fréquente un collège de Diourbel, après le Primaire. Il est ensuite admis au lycée de Dakar, pour le second cycle et décroche son " Baccalauréat série Mathématique ", avec la mention « très bien ». Ce qui lui vaut le titre de meilleur lycéen du Sénégal. Grâce à ses « brillantes études, le Président Senghor » aurait décidé de lui « octroyer la nationalité sénégalaise pour qu’il puisse obtenir une bourse du Fonds d’aide et de coopération du gouvernement français ».
Le but est de lui permettre d’étudier la « mathématique supérieure et la mathématique spéciale au Lycée préparatoire et aux écoles scientifiques Louis Le Grand à Paris ».
Mon père « est mort à la frontière à Kédougou du côté du Sénégal dans les années 67 »
Si le nouveau Premier ministre garde un bon souvenir de son cursus au Sénégal, il a toutefois été marqué par la mort de son père à Kédougou et les conditions de vie misérables de ses compatriotes au pays de la Teranga.
« Deux choses m’ont marqué dans mon enfance. Premièrement, mon père, qui a voulu revenir en Guinée, était obligé de se cacher, de marcher parce que la frontière entre la Guinée et le Sénégal était fermée, du fait de la crise diplomatique régulière entre les deux pays. Il était fatigué et malade, il est mort à la frontière à Kédougou du côté du Sénégal dans les années 67. J’ai trouvé cela profondément injuste dans ce 20ème siècle que les gens soient obligés de marcher des kilomètres et se cacher pour rentrer dans leur propre pays », a déclaré le nouveau Premier ministre.
La plupart était en haillon
En ce qui concerne les conditions de vie des Guinéens de l'époque au Sénégal, Bah Oury, raconte qu'ils étaient la « plupart du temps, en haillon, relativement très amaigris et pauvres ». « Pour l’enfant que j’étais, je me posais la question, comment se fait-il que tous ceux qui venaient de la Guinée étaient dans ces conditions » s’est-il souvenu.
10 Commentaires
C'est ce qui risque d'arriver à la prochaine génération du Sénégal, si "Macky Touré" n'est pas arrêté, lol
Harry Truman disait de la dictature: "Elle s'installe là où s'avanouit l'espoir d'un Peuple en une vie meilleure".
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En Février, 2024 (16:21 PM)Rougui. Ba
En Février, 2024 (16:59 PM)Wallahi, tu ne connais pas Sekou Toure
Et Dieu sait que Macky est très tolérant face aux gens de ton espece
Lebaolbaol Tigui
En Février, 2024 (15:45 PM)Waxtu
En Février, 2024 (16:12 PM)Bon vent Oury Bah
Diaz
En Février, 2024 (16:18 PM)Ils sont très braves et résilients.
Je me souviens encore de ceux qui venaient juste de débarquer à Kaolack (marché Mbambara) à bord de camion remplis de fruits ou bois morts. Ils etaient maladifs et tenaient à peine debout, mais leur premier soucis etaient de faire ka prière.
Feu Mamedine Goumbala leur offrait un repas ou du pain.
L'ancien
En Février, 2024 (17:03 PM)Fatoumata
En Février, 2024 (17:35 PM)Participer à la Discussion