
Au Burkina Faso, le président de la transition, Ibrahim Traoré, a pris un décret portant création de cinq nouveaux bataillons d’intervention rapide (BIR), le vendredi 5 janvier 2024. Ces BIR sont disséminés dans les localités de Titao, Toma, Kantchari, Djibo et Pama. Ils ont pour mission d’intervenir le plus vite possible sur le terrain, grâce à leur mobilité et en faisant usage de leur puissance de feu contre toute menace à l’intégrité du territoire national.
Création d’une brigade spéciale et d’intervention rapide
Ces unités militaires vont également lutter contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure et assurer l’escorte des grands convois logistiques au profit des forces armées nationales ou de tout autre organisme.
Outre ces cinq bataillons d’intervention rapide, le président de la transition burkinabé a également créé la Brigade spéciale et d’intervention rapide (BSIR).
Il s’agit d’une grande unité opérationnelle interarmées. Elle comprend un cabinet, un État-major, un groupement des forces spéciales et des groupements d’intervention rapide.
L’escadron aérien d’intervention rapide fait également partie de cette brigade spéciale, de même que le bataillon blindé d’intervention rapide, le bataillon de commandement d’appui et de soutien et un centre de formation et de perfectionnement des unités spéciales et d’invention rapide.
Centre national d’entraînement commando (CNEC)
La principale mission de la BSIR est de lutter contre le terrorisme sur toute l’étendue du territoire national par des opérations spéciales et des interventions rapides.
En sus de la BSIR, le capitaine Traoré a mis sur pied un centre national d'entraînement commando (CNEC) en remplacement du Centre d’entraînement commando et de formation aux opérations spéciales.
Ce centre, dirigé par le capitaine Patrick Anicet Bado, a pour mission d’assurer l'entraînement, la qualification et l’aguerrissement aux techniques commandos des personnels militaires et paramilitaires.
Un nouveau chef nommé à la tête de la garde républicaine
Notons qu’un nouveau chef a été nommé à la tête de la garde républicaine, dans la même journée du vendredi 5 janvier 2024. Il s’agit du commandant Souleymane Zango.
2 Commentaires
Sunugalien
En Janvier, 2024 (21:25 PM)Un pays n est réellement indépendant que s il a une armée forte et une monnaie indépendante.
Le développement et la sécurité ne se sous traitent pas,les autres ne viendront que pour leurs interets ,mais jamais pour mourir ; qui l aurait fait d ailleurs?
Voila pourquoi les Juntes maliennes,burkina et nigérienne sont une fierté.
La victoire contre le terrorisme venu de la destruction de la Lybie et de l Irak par ces memes prédateurs sera long et difficile,mais vous ets sur la bonne voie,vu les pertes lourdes infligées à ces bandits qui instrumentalisent la religion pour recruter et légitimer leur funeste projet.
La France est trop cynique.Depuis les indépendances,elle empèche les armées de ces pays africains d avoir une autonomie afin qu elle continue de prétendre venir "aider" .
SACRES MANIPULATEURS,COMME LEURS MEDIAS MENSONGES ET MAINSTREAM
Reply_author
En Janvier, 2024 (03:52 AM)Reply_author
En Janvier, 2024 (04:56 AM)Il faut être plus intelligent , en restant soudé et en travaillant durement dans l'unité
Participer à la Discussion