
Au moins trois soldats et huit supplétifs civils de l'armée ont été tués samedi lors d'une attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué à l'AFP des sources sécuritaires.
"Une embuscade des GAT (Groupes armés terroristes) a visé une patrouille mixte de soldats et de VDP", les Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs de l'armée, "dans la commune de Bouroum (nord). Le bilan est de trois soldats et huit VDP tombés (tués)", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire. Une autre source des services de sécurité a confirmé, parlant de "bilan provisoire".
Selon cette dernière source, "l'accrochage a eu lieu dans la localité de Silmangué, dans la province du Namentenga". "Le bilan provisoire fait état d'une dizaine de victimes (morts), deux blessés et deux portés disparus", a-t-elle ajouté.
Cette attaque survient deux semaines après un coup d'Etat militaire le 30 septembre, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et au lendemain de la désignation du capitaine Traoré comme président de la transition par des assises nationales.
Il s'agissait du deuxième coup d'Etat au Burkina Faso en huit mois, liés à la situation sécuritaire dans ce pays en proie à la violence jihadiste depuis sept ans.
Le 24 janvier, des militaires emmenés par le lieutenant-colonel Damiba, regroupés au sein d'une junte appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), avaient renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'incapacité face aux attaques jihadistes qui se sont multipliées au Burkina.
Elles n'ont pas cessé en huit mois et, face à la dégradation constante de la situation, un nouveau putsch a eu lieu le 30 septembre, qui a porté à la tête du MPSR Ibrahim Traoré, afin de "recentrer la transition sur les urgences sécuritaires", selon la junte.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Ces attaques régulières ont fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.
Plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l'Etat, notamment du côté des frontières avec le Mali et le Niger.
"Une embuscade des GAT (Groupes armés terroristes) a visé une patrouille mixte de soldats et de VDP", les Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs de l'armée, "dans la commune de Bouroum (nord). Le bilan est de trois soldats et huit VDP tombés (tués)", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire. Une autre source des services de sécurité a confirmé, parlant de "bilan provisoire".
Selon cette dernière source, "l'accrochage a eu lieu dans la localité de Silmangué, dans la province du Namentenga". "Le bilan provisoire fait état d'une dizaine de victimes (morts), deux blessés et deux portés disparus", a-t-elle ajouté.
Cette attaque survient deux semaines après un coup d'Etat militaire le 30 septembre, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et au lendemain de la désignation du capitaine Traoré comme président de la transition par des assises nationales.
Il s'agissait du deuxième coup d'Etat au Burkina Faso en huit mois, liés à la situation sécuritaire dans ce pays en proie à la violence jihadiste depuis sept ans.
Le 24 janvier, des militaires emmenés par le lieutenant-colonel Damiba, regroupés au sein d'une junte appelée Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), avaient renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'incapacité face aux attaques jihadistes qui se sont multipliées au Burkina.
Elles n'ont pas cessé en huit mois et, face à la dégradation constante de la situation, un nouveau putsch a eu lieu le 30 septembre, qui a porté à la tête du MPSR Ibrahim Traoré, afin de "recentrer la transition sur les urgences sécuritaires", selon la junte.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Ces attaques régulières ont fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.
Plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l'Etat, notamment du côté des frontières avec le Mali et le Niger.
14 Commentaires
Mais nos récents militaires pushistes sont des viveurs qui préfèrent les salons climatisés au front.
Pitié pour les Burkinabès, ils méritent mieux que ce gosse farfelu qui ne peut même pas s'exprimer correctement.
#mamadou.du.havre
Ibou
En Octobre, 2022 (00:06 AM)Reply_author
En Octobre, 2022 (00:12 AM)Neutraliser
En Octobre, 2022 (06:27 AM)Mustapha Hihihihihihii
En Octobre, 2022 (06:56 AM)Reply_author
En Octobre, 2022 (13:58 PM)Et nous africains, nous en avons fait les nôtres au point de bannir nos propres histoire. Pour l'africain, passer tout sa vie à parler de l'histoire du prophète des arabes est un moyen pour entrer au paradis
On nous detourne de nos valeurs, on nous abrutit au point de nous entretuons pour leur ressembler.
Aux mêmes moments quand un africain part chez eux, ils le prennent pour un esclave, un barbare converti pour lui montrer la lumière.
Nous sommes placés au bas de l'échelle, sans histoires ni inventions et nous continuons à croire nous sommes dans le bon chemin en les suivant . La mentalité du pauvre.
Quelle malédiction
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